D’où viennent les blessures?
Elles viennent de perceptions de manques d’amour, ce qui est très vaste, il y a les silences, et les paroles (cf vidéo ci dessous), les cris, il y a bien sûr la violence physique, et aussi la distance physique (on a tous besoin de câlins).
Comme déjà évoqué, de l’extérieur, personne ne peut savoir avec quelle puissance une chose va blesser. Quelque chose qui peut paraitre anodin peut blesser profondément, et le contraire existe aussi (http://inspira-ques-tions.fr/lien-evevement-et-importance-de-la-blessure/).
Et aussi, comme déjà abordé également, ce que la personne perçoit dépend de sa « carte du monde », de ses filtres, venant de sa culture, de ses expériences, de son conditionnement, et aussi de la personne elle même (http://inspira-ques-tions.fr/la-realite/).
Comment les blessures se manifestent elles?
Il y a plusieurs classifications des blessures, je me reconnais beaucoup dans la classification de Lise Bourbeau, mais vous pouvez en préférer une autre. Ce que j’apprécie dans la description de Lise Bourbeau c’est le lien avec les masques que nous portons quand une blessure est activée, et la façon dont notre corps traduit nos blessures.
Les 5 blessures de Lise Bourbeau
Ces blessures se manifestent donc pas des postures, des émotions, des masques, des choses que nous évitons, ou au contraire que nous répétons.
Ça se rapproche des cuirasses décrites par Marie-Lise Labonté. Marie-Lise dit que ces cuirasses sont créées par le cerveau reptilien. Elles sont bien entendu inconscientes, s’installent dans l’enfance, et peuvent se renforcer dans les moments difficiles, s’alléger ensuite. Les cuirasses nous protègent aussi des parties de nous-même que nous jugeons (la partie qui se victimise, que je trouve trop faible, …). Elles sont nourries par le cortex cérébral, les croyances, etc.
La conséquence principale des blessures, on la connait tous, c’est le manque d’amour de soi :
Les parts de nous qui sont blessées
Il est intéressant, même si ce n’est sans doute pas nécessaire, d’utiliser le concept des archétypes que sont l’enfant intérieur, la femme intérieure, l’homme intérieur, le critique intérieur, et le sage.
Lise Bourbeau n’en parle pas, elle parle des blessures, et globalement de l’égo. A l’inverse, certains parlent des archétypes, mais sans évoquer de type de blessure. Certains autres enfin ne parlent que de l’enfant intérieur.
Je pense qu’il est intéressant de croiser les classifications de blessures, et les archétypes, car on peut avoir une blessure qui touche un ou plusieurs archétypes mais pas tous, et pas uniquement l’enfant intérieur. Exemple qui me semble plausible : un blessure d’abandon qui touche l’enfant et la femme, dans la vidéo ci-dessus, quand l’adulte se remémore la phrase « heureusement que tu es jolie ma chérie, ça t’aidera peut-être ».
Source https://positivr.fr/mots-qui-font-mal-violence-verbale-campagne-spot/
http://marieliselabonte.com/ http://lisebourbeau.com/fr/