On connait tous cette expression, mais visiblement on en a chacun une interprétation différente*. Pendant des années, j’aurais été incapable de donner un exemple précis d’illustration de cette expression.
Jusqu’à ce que je lise ce paragraphe du livre Bouddha rebelle, sur la route de la liberté (p24) :
Quand vous vous mettez en colère, vous faites plus attention à ce contre quoi vous êtes furieux qu’à la source réelle de votre irritation, qu’à ce dont elle provient.
Autrement dit, vous remarquez ce que fait votre esprit, mais vous ne voyez pas l’esprit lui-même. Vous vous identifiez aux contenus de cet esprit agité – à vos pensées, émotions, idées – et finissez par croire que tout ça, c’est « moi » et « la façon dont je suis ».
Quand vous faites cela, c’est comme si vous étiez endormi, en train de rêver et de croire que les images de votre rêvé sont la réalité. (…)
Mais quand nous nous éveillons effectivement, ce malentendu sur notre identité disparait – en même temps que les souffrances qu’apporte cette confusion.
Sources :
Bouddha rebelle, sur la route de la liberté par Dzogchen Ponlop
et * http://www.linternaute.com/proverbe/375/quand-le-sage-designe-la-lune-l-idiot-regarde-le-doigt/