C’est implicite pour tous les articles, mais je le précise ici : personne n’est obligé d’être de mon avis! Comme pour les autres articles parlant de féminisme, les idées développées le sont dans le contexte de la France, et de l’époque actuelle, of course.
L’idée :
Pour moi, dans un monde où la femme prend sa place, où elle a les mêmes rôles et droits et devoirs que les hommes, elle n’a pas besoin pour ça de se nier, de se déguiser en homme.
Dans le monde égalitaire que je souhaite, la femme peut vivre sa vie professionnelle en se respectant en tant que femme, et mère si c’est le cas. Elle peut, sans être jugée faible, travailler à temps partiel, allaiter (nous sommes des mammifères), etc., si elle en a envie.
Exemples :
Une femme qui reprend le travail 5 jours après avoir accouché, pour moi, se nie complètement, elle se croit obligée de montrer aux hommes qu’elle est forte, qu’elle sait rester concentrée sur le travail. Je ne la juge pas, mais cela ne sert pas la cause du féminisme. Elle a fait de son mieux, elle a dit sa vérité à ce moment là de sa vie, qui est « la femme peut être aussi forte qu’un homme ».
Je ne suis pas d’accord avec Elisabeth Badinter
Allaitement
E Badinter évoque un décret de 1998 par Bernard Kouchner alors ministre de la santé, interdisant la publicité pour les laits en poudre dans les maternités publiques, ainsi que le don de ces laits.
Elle dit « Ce qui signifiait que les mères ne voulant pas allaiter devaient payer leur lait en poudre. Ce minuscule fait m’a semblé symbolique d’un vrai changement à l’égard de la maternité. Il fallait à tout prix encourager, voire forcer moralement les femmes à allaiter. »
Mon avis est qu’en effet quand on veut donner du lait en poudre à son bébé on le paie, comme on paie ses vêtements et tout ce dont il a besoin, les entreprises ne doivent pas entrer dans les maternités et venir faire de la publicité en offrant de soi disant cadeaux qui n’en sont jamais! Je suis choquée que cette pratique ait existé et ravie qu’elle ait été interdite.
Ce décret ne force pas moralement les femmes à allaiter, il met au contraire fin à une pression sur les parents pour utiliser du lait en poudre. Point de vue strictement opposé.
Grâce à ce décret, le poids des entreprises sur les parents a diminué, et un choix est enfin possible!
Quand on allaite, on peut partir en promenade sans prévoir de biberon, on peut donner le repas au bébé en marchant dans la campagne, à l’apéritif avec des amis (à condition de ne pas rire trop fort ça fait peur au bébé), et même dans un train, à une messe de mariage, en faisant la queue dans un magasin, le tout dans l’écharpe de portage, sans que personne ne s’aperçoive de rien. Sans compter tous les avantages de l’allaitement en terme de santé pour le bébé, entre autres.
Couches lavables
Elle dit « lorsque madame Nathalie Kosciusko-Morizet, quand elle était secrétaire d’Etat chargée de l’écologie et madame Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts en arrivent à dire aux femmes que les couches lavables sont très bien, là on est dans l’écologie radicale » et « quand j’entends madame Duflot dire que les hommes laveront les couches, je me demande dans quel monde elle vit »
Et bien Mme Duflot vit dans le même monde que le mien! Ma fille cadette a porté des couches lavables, qui passaient très bien à la machine et je n’en ai pas eu de surcroit de travail, parce que entre l’allaitement et les couches lavables, et bien ce n’est plus nécessaire de passer son samedi au supermarché! Plus rien à acheter pour le bébé! Je ne sais pas si la papa et moi avons gagné du temps dans le bilan, mais nous n’en avons pas perdu, et nous avons économisé beaucoup d’argent (même si ce n’était pas le but).
A nouveau vous pouvez bien entendu avoir un autre avis, et même le partager dans les commentaires.