Bonjour,
On a tous lu, entendu que le monde est un miroir et que ce qui nous énerve dans l’extérieur est quelque chose en nous que nous n’aimons pas et que nous ne voulons pas voir.
Ce matin, une idée d’exemple m’est venue à l’idée, je demande aux féministes dans la salle de faire leur introspection sincère et de ne pas hésiter à me dire si j’ai tord.
Ma pensée du jour :
Ce qui énerve les « féministes du quotidien », c’est d’être dans un modèle qu’elle rejettent, donc de ne pas aimer ce à quoi elles participent.
Énerve : s’il y a énervement, il y a conflit intérieur. Reste à découvrir lequel.
Féministe : des femmes et des hommes peuvent être féministe.
Féministe du quotidien : ce dont je parle ici ce sont les personnes qui en France à notre époque s’insurgent contre certaines choses de la vie quotidienne. Je ne parle bien sur pas ici des personnes qui font de leur mieux pour que partout dans le monde les droits des femmes soient les mêmes que ceux des hommes. Je ne parle pas de la nécessaire protection de la vie et de l’intégrité physique et ou morale des femmes.
Exemples de choses qui les énervent : les jouets pour filles et pour garçons, le fait que les petites filles aient envie de porter du rose, des paillettes, etc.
Participent : je n’ai que 3 exemples de femmes féministes du quotidien autour de moi. Ces trois femmes sont autant diplômées que leurs conjoints. Ces trois femmes font plus de taches ménagères que leurs conjoints. Pour deux couples sur trois ça s’est passé comme ça, un jour, le conjoint a pris un poste intéressant, et depuis, il revient plus tard le soir. Rien de prémédité.
Je n’ai jamais vécu dans un modèle sexiste, je n’ai jamais fait plus tâches ménagères que mon compagnon, et je n’ai jamais été une féministe du quotidien. Et je me demande depuis longtemps ce qui est pousse à devenir féministe du quotidien. Merci de me dire ce que vous pensez de l’explication que je propose, par rapport à vos convictions et votre expérience.
Bien à vous, chers lecteurs!