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I wanna be your guru! (laissez moi être votre gourou)

Iggy Pop chante I wanna be your Dog :

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Mais les temps ont changé, moi je ne veux pas être votre chien, je veux être votre guru!! Et que vous soyez le mien!!

L’idée

Avec les gens qui nous sont proches, qu’on aime, se trament des échanges de services souvent parfaitement inconscients. Nous nous faisons mutuellement travailler les blessures émotionnelles. Donc quand je dis I wanna be your Guru, c’est pour rire, mais quand même, je suis le guru de mes proches comme ils sont les miens.

Ce que je propose, c’est de rendre ces services conscients.

Quand c’est possible, avec les gens qui sont ouverts à ces possibilités.

Exemples

Mon chéri annule un rendez-vous au dernier moment, je ne reçois pas son sms d’annulation, j’attends toute seule. Je ressens ma blessure d’abandon. Alors que quand un collègue annule un rendez-vous, ça ne me fait pas travailler mes blessures, ça ne provoque pas de réaction émotionnelle. Je vais râler pour la forme et voilà.

Ça, on l’a tous ressenti.

Je propose qu’on en parle, qu’on se dise ce qu’on a ressenti à tel moment, on a pas besoin d’accuser l’autre pour ça, ça ne donne pas lieu à des discussions forcément tendues, ça permet de mieux se comprendre, de voir ce qui se passe entre nous sous la couche visible.

Ça ne suffit pas à guérir les blessures, bien sur, mais ça participe à leur conscientisation, et à leur acceptation. Si j’en parle, et que ma blessure fait partie du paysage, qu’elle est acceptée, un bon premier pas de pacification intérieure est fait.

La bonne nouvelle

C’est que c’est avec nos proches que c’est intéressant de parler de ce qu’on ressent. Si la conclusion de l’article avait été qu’il fallait parler à nos collègues de bureau des émotions qu’on ressent, c’était plus compliqué à mettre en place : on a pas que ça à faire au travail, on a pas forcément envie de dire notre vulnérabilité aux collègues, et ils n’ont peut-être pas envie de le les entendre, ni d’ouverture à ces sujets.

Donc c’est facile alors?

Non, mais ça fait vraiment du bien.

Mais ne doit-on pas se garder d’être le psy de son chéri?

Ce que je propose n’est pas d’être le psy de son chéri, d’une parce que je ne suis pas psy, de deux parce que je ne suis pas pour que chacun raconte en se lamentant ses souvenirs douloureux.

Ce que je propose s’est juste de raconter ce qu’on ressent à tel moment, et quelle blessure est activée.

Mon chéri n’a pas besoin de savoir à quel souvenir c’est lié. Sinon c’est souvent ennuyeux et ça m’apporte rien, je pense, à la relation, et ça fait rester dans du négatif non constructif.

Enfin c’est mon avis vous pouvez en avoir un autre!

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