bonjour,
j’ai découvert l’hypnose en octobre 2016. J’avais déjà testé énormément de choses en développement personnel, mais pas l’hypnose. Je n’y suis pas allée que par curiosité, bien sûr, mais pour résoudre une fragilité émotionnelle. Après tout ce travail, j’avais encore de grosses fragilités. Il parait que 2016 a vu pas mal d’émotions qu’on croyait apaisées refaire surface, et bien je n’ai pas fais exception…
Bref j’ai testé l’hypnose. Le praticien a jugé que je devais finir un deuil, puis dans une seconde séance, 2 semaines plus tard, guérir ma blessure d’abandon.
Première séance, le deuil.
La séance : Il utilise plusieurs techniques, et là il a utilisé sur moi l’hypnose humaniste. Donc ce n’est pas un éloignement entre le conscient et l’inconscient pour parler à l’inconscient, c’est au contraire une méthode qui les rapproche l’un de l’autre, et crée donc un état de « conscience augmentée ».
Dans cet état, il m’a guidée vers un endroit calme (le nirvana!), il m’a demandé d’imaginer la personne dont je devais faire le deuil, et il m’a demandé, entre autres, de couper les liens délétères entre nous. Immédiatement j’ai senti plus de chaleur et d’énergie en moi et moins de tristesse.
L’effet : Le lendemain, au niveau du chakra du Hara il y avait de la vie et de la chaleur.
Les jours suivants, j’ai senti comme une barrière de protection qui se construisait autour de moi.
Depuis, je me sens nettement moins émotive. L’avenir me dira si c’est le cas, je n’ai pas encore tenté de regarder un film violent, ou les infos.
Seconde séance, l’enfant intérieur.
La séance : On a aussi utilisé l’hypnose humaniste. Il m’a guidée dans un autre voyage qui allait vers mon intérieur cette fois. On a été voir mon enfant intérieure, qui n’allait pas bien, je vous fais grâce des détails, je l’ai consolée, et l’ai amenée dans un endroit super avec des parents d’adoption super, et j’ai remis le tout dans mon cœur.
L’objectif est donc global, cette séance traite aussi bien les blessures d’abandon que de rejet que de trahison etc, c’est une guérison de l’enfant intérieur.
L’effet : Ça fait une semaine maintenant. Je me sens bien mieux. J’ai été très franche et directe au travail, depuis, plus que d’habitude, je me sens beaucoup moins vulnérable, je me sens bien, à l’aise où je suis. Beaucoup moins émotive devant des scènes émouvantes.
Les leçons que j’en tire :
Hypnose et suggestion :
Dans les livres, comme hypnose de Gérard Miller, hypnose est synonyme de suggestion.
Là, en effet, il m’a guidée, mais c’est moi qui ait vu la personne, qui ai fait les gestes, qui ai décrit les scènes, qui ai choisi les nouveaux paramètres, je n’ai pas l’impression qu’on m’ait suggéré la guérison, j’ai juste l’impression d’avoir été guérie.
Hypnose et efficacité pour effectuer un deuil ou guérir un enfant intérieur par rapport à d’autres méthodes :
Ces deux exercice faits sous hypnose, je les avais déjà faits il y a 3 ans, mais pas sous hypnose, sous méditation. Force est de constater que le travail n’était pas fini, mais que les séances sous hypnose se sont déroulées sans grosse crise de larme, seules quelques larmes ont coulé. L’hypnothérapeute a déjà vu ce phénomène chez les gens qui ont déjà beaucoup travaillé sur deux. Donc le travail il y a 3 ans avait été efficace, mais tout n’avait pas été libéré. Pourquoi?
Explications possibles :
- soit il y a 3 ans je n’étais pas prête à tout libérer,
- soit sous méditation ce n’est franchement pas aussi efficace, du moins quand on a encore quelques réticences à libérer, ce que j’aurais tendance à penser.
J’ai toujours été prête à utiliser des méthodes fortes (comme le rebirth), mon objectif premier étant d’être rapidement « guérie » et libre et moi même. Donc avec le recul, une partie de moi se dit que si j’avais su, j’aurais été directement vers l’hypnose. Mais chaque chemin est intéressant, j’allais déjà beaucoup mieux depuis 3 ans, et ce chemin indirect m’a permis de voir, vivre et comprendre les paliers, j’ai pu apprendre beaucoup sur les différentes méthodes, leurs philosophies et celle des thérapeutes, et j’ai pu mûrir en chemin.