dilemme

Dilemmes

Pour plusieurs sujets, il existe des conseils divergents, je vais lister ici au fur et à mesure ceux que je rencontre, et pour certains, proposer ma vision :

1) Il faut contrôler ses pensées vs il faut écouter ses pensées

Contrôler ses pensées, plutôt que de laisser une pensée qui provoque une émotion négative exister, adopter volontairement une pensée qui nous fait nous sentir bien de suite, pour contrer la première. L’hypothèse sous-jacente étant qu’il ne nous est pas possible d’avoir l’esprit occupé en même temps par deux pensées différentes/divergentes.

Écouter ses pensées, c’est les laisser filer, les laisser exister, et donc l’émotion qu’elles font naitre aussi.

Je pense que nos pensées sont le résultat d’une activité inconsciente, un message d’une activité qui par définition ne nous est pas consciemment accessible, et qu’elles sont donc précieuses. Je préfère donc aller explorer l’information qu’elles recèlent, libérer tout ce que je peux libérer que d’essayer de masquer, contrôler, artificiellement (mais chacun ses choix bien sûr!).

2) Il faut être concentré sur son objectif, l’inconscient ne fera rien si on ne lui a rien demandé précisément, vs il faut suivre la voie, vs demander puis laisser faire

à compléter!

3) Ne pas faire ce qui nous fait peur, ou au contraire, dépasser nos limites

Si l’on considère que émotions comme des messages intérieurs, des indicateurs du chemin à suivre, il ne faut pas faire ce qui nous fait peur. Ce n’est pas pour rien si ça nous fait peur, notre inconscient nous averti d’un danger ou d’un chemin qui n’est pas le meilleur pour nous à ce moment.

Mais beaucoup considèrent aussi qu’affronter nos peurs nous élargit notre zone de confort, par exemple Mary Morrissey dit que « the disconfort is a signal that you have a growth opportunity ». Première clé : est ce un inconfort ou vraiment une peur?

Juliette Tronel-Mélois pense que pour différencier une appréhension mêlée d’excitation qui veut dire go, d’une peur qui veut dire n’y va pas, il faut chercher la réponse dans le cœur… Seconde clé : le signal peut être considéré comme positif quand on ressent une chaleur, une ouverture du cœur, un élan, malgré la peur au ventre, ce qui demande une écoute fine des ressentis et le courage de se mettre à l’écoute.

Je pense que affronter la peur, embrasser le dragon, embrasser le crapaud, tout ça, en fait, ça veut dire laisser l’émotion s’exprimer et emplir notre corps, même si c’est désagréable (être envahi de peur fait peur!). Une fois qu’on a fait ça, on peut se demander à nouveau si on va faire telle action, l’émotion n’est plus la même que la première fois. Donc je dirais qu’il faut commencer par affronter l’émotion de la peur, puis se poser la question à nouveau d’affronter l’acte qui fait peur. Peut être qu’on aura alors plus peur de la chose, ou moins, ou très différemment.

 

Leave a Comment